Même si personne ne remet sérieusement en cause les principes de la POO : urbanisation du code, sécurité via l’encapsulation, maintenabilité plus rationnelle, héritage et polymorphisme, etc, il faut aussi admettre que l’écriture objet peut s’avérer complexe, voire inefficace, si l’on ne maîtrise pas bien les fondamentaux. L’expérience montre par exemple que de nombreux programmeurs n’ont pas réellement compris ce qu’est un héritage, pour le moins en abusent, au point de créer des "cordes à nœuds" difficiles à maintenir. Le sujet n’étant plus tabou, les chefs de projets souvent déçus, n’hésitent plus à faire état de leurs difficultés et pointent un certain nombre d’inconvénients de la POO, sur lesquels nous nous proposons de revenir. Histoire de mieux comprendre pourquoi certains nouveaux langages majeurs, tels que Go et Rust, se sont en partie détournés de l’approche. Alors, sommes nous déçus de la POO où s’agit-il simplement de la conséquence de l'usure technologique normale d'un concept au départ révolutionnaire.…

Apple a réussi à nous faire croire que l’iPhone valait 1 000 $, alors qu’une partie de sa fabrication est réalisée hors Etats-Unis, à prix réduits. Cette fois, mais il n’est pas le seul (Ray Ban, Meta Quest…), il tente de nous convaincre d’acheter des casques Vision Pro à plus de 4 000 $, pour goûter aux plaisirs des espaces virtuels et autres métavers. Pas uniquement pour participer à des jeux vidéo, mais pour nous aider dans notre cadre professionnel. Il y a sans doute des cas (rares) où ces casques se justifieront, mais Apple ne s’est sans doute pas suffisamment demandé quelles seraient les conséquences physiques et psychologiques de leur port prolongé et si le "jeu en vaut vraiment la chandelle". Et ce n’est pas en les qualifiant de terminaux d’informatique spatiale, que cela changera quoi que ce soit à notre approche. Vous l’avez compris, nous sommes tout sauf convaincus et Apple ne pourra pas nous refaire le coup de son smartphone à chaque annonce. Il faut cependant être pragmatiques, peser le pour et le contre. C'est l'objet de notre webinaire.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faut rester inactif. Bien au contraire. L’une des solutions est d’adopter une "hygiène de vie" satisfaisante qui limite les moyens de destruction de nos adversaires. C’est ce que nous propose le modèle Zero Trust, un ensemble de suggestions, qui sans être efficaces à 100 %, limitent au mieux leurs capacités de nuisance. Zero Trust n’est pas un produit, ni une solution clés en mains. Centré sur les accès périmétriques aux ressources, il considère que tout candidat à leur usage est suspect. Il n’accorde aucune confiance, même aux utilisateurs limités par la règle du moindre privilège. C’est une refonte de la confiance accordée à notre système de protection, mis à mal par les nouveaux usages : Cloud, BYOD, télétravail, etc. Cela ne résoudra pas tout, mais nous mettra au moins sur les bons rails. A ne pas rater.