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Le "prompt", une spécialité à part entière
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Le "prompt", une spécialité à part entière

Il est encore fréquent que le "prompt" ou instruction générative, comme le veut l’Académie Française, gardienne des bonnes règles, soit considéré comme une simple expression libre, un texte en langage naturel émis à destination d’un LLM, un grand modèle de langage dont l’objectif est de générer un résultat, du texte, des programmes, des informations techniques, des images, une vidéo, etc. C’est vrai, sauf qu’il faut respecter quelques idées de base… On est ici en plein cœur de l’Intelligence Artificielle, car le "prompt" est bien autre chose. C’est une nouvelle spécialité, aussi importante que la programmation, qui permet de "piloter" une LLM, dans de bonnes conditions de réussite, fondée sur des bonnes pratiques et des modèles. Ici le moyen d’expression est le langage naturel, l’anglais et le français étant évidemment mieux placés que le mandarin ou le créole haïtien. Mais ce n’est pas une science exacte, car il n’existe aucun moyen d’obliger une LLM à fournir quelque chose de précis. Il peut y avoir de nombreuses formulations différentes pour un même besoin, les LLM eux-mêmes (GPT, Claude, Gemini, DeepSeek…) pouvant réagir différemment à une invite identique. Nous évoquerons dans ce webinaire les compétences qui nous paraissent utiles et qui dépendent de l’objet souhaité, le texte n’ayant pas les mêmes contraintes qu’une image ou une vidéo. Pour une génération de texte, par exemple, des compétences en termes de linguistique seront très utiles, de même que la connaissance du contexte technique, social, historique… dans lequel les LLM interrogés vont devoir s’exprimer. Générer un code de programmation n’aura aucun intérêt, si nous n’avons pas une connaissance suffisante du langage de programmation concerné. Bienvenue donc dans ce webinaire et nul doute qu’après, vous ne considèrerez plus le "prompt" comme un simple bout de texte sans importance.
La programmation du comportement des réseaux
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La programmation du comportement des réseaux

L'idée d'IBN ("Intent Based Neteworking") revient à considérer les ressources d'un réseau : routeurs, switchs, frontaux, etc, comme des objets dont le comportement peut être programmé via un langage spécialisé. Une architecture réseau programmée de cette manière intervient à 4 niveaux : la traduction des recommandations en contraintes, le "quoi" en "comment", l'implémentation automatique de la stratégie, la détection en temps réel d'évènements qu'elle fait remonter et la surveillance courante du réseau pour s'assurer qu'il ne dérive pas. Il existe des langages dédiés à cette surveillance, tel NEMO de l'IETF qui s'applique à la NBI, la "North-Bound Interface", autrement dit les aux liens entre les outils d'administration de haut niveau et les équipements, laissant l'interfaçage avec les SBI ("South-Bound Interface") aux contrôleurs SDN. Il ne faut pas s'y tromper. Il s'agit là d'une voie très moderne que les architectes empruntent désormais, parfaitement en phase avec le découpage entre ressources "on premise" et Cloud. Les responsables réseaux auraient tort de ne pas s'y intéresser...
Tokens et "embeddings", c’est quoi ces trucs ?
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Tokens et "embeddings", c’est quoi ces trucs ?

Les applications de génération IA, quelle que soit la nature des objets à fabriquer, passent nécessairement par 2 phases spécifiques. La "tokenization" revient à découper des objets à analyser en tokens, ceux-ci pouvant être des pixels en niveaux de gris dans une image, des "morceaux" de texte en analyse NLP du langage naturel, des descriptions hétérogènes de ressources, etc. Quant à l’intégration "embeddings", il s’agit de la traduction de la numérisation des tokens en bases de données, le plus souvent vectorielles, susceptibles de stocker des objets à N dimensions. Il y a beaucoup de concepts nouveaux dans cette approche, ce qui explique sans doute qu’un pourcentage très élevé d’applications de ce type n’aboutissent pas. Notre webinaire a pour vocation de débroussailler le sujet, à détecter ce qu’il faut savoir, les connaissances à acquérir et le marché dans lequel tout cela s’insère. Nous ne sommes pas convaincus qu’une application lourde de génération IA portant sur des données privées, mais en utilisant un modèle de génération IA existant, comme les LLM Gemini, ChatGPT ou Claude, soit à réaliser en interne. Les risques sont encore très élevés et peut-être faut-il faire confiance à des prestataires spécialisés -mais il n’y en a pas beaucoup- ou attendre que les expériences se multiplient. Cela dit, entendons-nous bien, il ne s’agit pas ici de "développer" du code, mais de mettre en place la chaîne de génération, dans laquelle il y aura à traiter les aspects "tokens" et "embeddings". Si on veut, par exemple, développer une chaîne de recommandation, à la suite de l’achat d’un produit ou effectuer une classification particulière dans notre périmètre de compétences, il faudra traiter les objets, les découper et les stocker en numérique. C’est exactement ce que nous vous proposons d'aborder dans ce webinaire.
Grace Hopper et Bjarne Stroustrup, une même flamme à 30 ans d’intervalle
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Grace Hopper et Bjarne Stroustrup, une même flamme à 30 ans d’intervalle

Grace Hopper et Bjarne Stroustrup ont chacun à leur manière, profondément marqué le monde du développement. Grace Hopper, vice-amiral de la Navy américaine, a inventé le premier langage commercial évolué, Cobol, plus près des usagers que de la machine. Une révolution quand on songe qu’en 1959 on en était encore à l’assembleur et même au langage machine. Grace Hopper est un phénomène. Comment croire que cette militaire rigide et rugueuse, était en fait un puits d’humanisme, capable de fulgurances qui changeraient à tout jamais notre modèle de programmation. 30 ans après les premiers travaux sur Cobol, Bjarne Stroustrup, danois pur teint, proposera le langage C++, considéré encore par beaucoup comme le véritable héritier du Smalltalk de Kay et Goldberg. Certains rechigneront à considérer C++, annoncé en 1983, comme un monument. Mais si on mesure son influence sur les outils modernes, tels que Java et C#, ses mérites sont immenses. Cette influence a d’ailleurs pu être négative, Java évitant par exemple quelques "anomalies criantes" de C++, telles que l’horrible gestion des pointeurs ou l’héritage multiple. Pour Cobol, la véritable révolution aura été le rapprochement avec les utilisateurs, considérés jusqu’alors comme des empêcheurs de "programmer en rond". La signification même de Cobol ne prête pas à confusion : "Common Business Oriented Language". Et ne lui reprochez pas de nous faire mettre un point à la fin des instructions, plutôt qu’un ";". Quant à C++, allez dire au million de programmeurs que leur langage est ringard. Certes, il est difficile, peu sécurisant et nécessite une compétence au-dessus de la moyenne. Mais il est toujours là, la synthèse de l’objet et du C. Dommage que Bjarne Stroustrup et Grace Hopper ne se soient pas rencontrés. Nous allons vous raconter leur histoire…
Pleins feux sur ces inventeurs qui ont façonné le TI moderne.
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Pleins feux sur ces inventeurs qui ont façonné le TI moderne.

Connaissez-vous François Gernelle, Alan Emtage, Dan Bricklin Douglas Engelbart, Jean Morlet ou Robert Cailliau. Autant de personnages qui ont eu une influence décisive dans la vie de notre TI en inventant un procédé, un équipement ou en imaginant un concept, qui par la suite aura fait fureur. Tout s’est décanté à partir de 1981, année du lancement du PC d’IBM. Alors qu’auparavant, la recherche était phagocytée par IBM, sans aucune possibilité d’innovation de la part des utilisateurs, pieds et mains liées dans le carcan voulu par le constructeur, à compter de cette date tout a changé, n’importe quel usager, un peu débrouillard et imaginatif, étant susceptible de proposer des extensions, des périphériques originaux et des logiciels révolutionnaires, à condition, bien entendu, de maîtriser les outils pour cela. Avec l’espoir ensuite que le marché fasse bon accueil à ces idées et que les organismes de normalisation les intègrent dans leurs standards. C’est à ces aventuriers de la technologie que nous vous proposons de nous intéresser, ceux qui ont inventé la souris, le premier moteur de recherche, le tableur, sans doute l’une des idées les plus extraordinaires de l’ère moderne, le premier navigateur, voire même le premier micro-ordinateur. Nous allons cheminer en compagnie de ces inventeurs, des gens attachants et généralement modestes, qui non seulement ont eu l’idée du siècle, mais ont su la faire partager et adopter.
Les religions et l’Intelligence Artificielle
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Les religions et l’Intelligence Artificielle

Les gens du TI ne sont pas différents des autres. Ils ont aussi des convictions personnelles que l’Intelligence Artificielle bouscule, sans nécessairement les remettre en cause. Convictions qui contribuent à ce qu’ils sont et ne peuvent pas être écartées, sous prétexte que l’on est dans le domaine personnel et intime. "Curieusement", le sujet est rarement traité. On l’évoque à mots couverts, alors que les questions sont nombreuses, qui devraient être évoquées en toute liberté et sans arrière-pensée. Car l’IA est là, ce qui n’aura échappé à personne et contrairement à ce que l’on pourrait croire, les religions ont une perception très précise et cohérente de ce qu’elle est et devrait être. Comme on évoque à longueur de journées les Kurzweil et sa singularité, le "dataïsme", la religion des données, etc, comme s’il n’y avait plus qu’une seule doxa, alimentée par les nouveaux penseurs, qui ont tous élu domicile en Californie, on ne voit pas pourquoi on ne chercherait pas à avoir d’autres point de vue, plus traditionnalistes, catholique, hébraïque et musulman et comment ces religions s'adaptent à ce tsunami que constitue l’IA. Il sera intéressant de savoir comment elles perçoivent certains débordements, si elles croient réellement à l’avènement d’une intelligence artificielle à côté d’une intelligence humaine (à côté ou à la place de), si elles font une différence philosophique entre la foi religieuse et les croyances fabriquées par l’IA, etc. Le sujet est évidemment très sensible et il faudra veiller à ne pas heurter les sensibilités de chacun. Cela dit, la prudence n’exclut pas l’effort que nous devons faire pour comprendre le monde dans lequel nous nous engageons. Car ce monde, comme l’a dit André Malraux, "sera religieux ou ne sera pas".
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